Maria, une humanité exogène ?

Introduction

Avec sa morphologie étrange, Maria qui a été trouvée dans la région de Nazca est parfois soupçonnée par les sceptiques d’être le résultat de manipulations chirurgicales ayant pour objectif d’escroquer les touristes et les personnes crédules.

S’appuyant sur les images présentes sur internet, et sans aucune analyse clinique, les détracteurs prétendent que son corps est en fait de nature humaine.

Jusqu’à aujourd’hui les analyses génétiques n’avaient pas définitivement tranché pour plusieurs raisons :

  • certaines analyses provenant de laboratoires différents se sont parfois avérées contradictoires,
  • certaines analyses n’étaient pas prévues pour répondre aux interrogations sur la nature biologique du corps,
  • certaines analyses furent publiées sans interprétation et donnèrent lieu à des déclarations profanes non pertinentes.

Maria, une humanité exogène

Scanner de Maria

Radio carbone

Les datations du corps de Maria grâce au Carbone 14 ont indiqué qu’il date du 2nd siècle – 1750 ans (+ ou – 30 ans)BP.

Scanner et radiologie

Les différents examens (clinique, radiographies et scanners) indiquent l’absence de traces de manipulations chirurgicales, microchirurgicales et chimiques, ainsi que l’absence de coupures, sutures, recouvrement de la peau, etc.

Les spécialistes en imagerie médicale sont :

  • Docteur Raymundo Salas Alfaro, médecin radiologue à Cusco, Pérou,
  • Docteur. M.K Jesse, médecin radiologue et professeur à l’Université Colorado Hôpital aux Etats Unis.

Morphologie et Anatomie

L’ensemble des médecins et des spécialistes ainsi que des scientifiques ayant ausculté ce corps (près d’une vingtaine) a confirmé l’absence d’indice de fraude. Par ailleurs ces experts ont relevé des signes secondaires qui tendaient à confirmer l’intégrité et l’authenticité de l’entité biologique. Par exemple, la biomécanique des tissus pliés sous les bras et qui se sont affaissés sous leur propre masse lorsque le corps s’est réduit asséché par exemple.

Si une manipulation (ou fraude) avait eu lieu elle aurait dû être pratiqué il y a plus de 1800 ans mais les « marques » laissées par ces « opérations » n’auraient pu échapper aux scanners et à l’œil des radiologues.

Examen scanner de Maria

Un phénotype différent de l’espèce humaine

Les experts qui ont examiné le corps de « Maria » ont constaté plus de quinze contradictions à l’anatomie de l’espèce humaine :

1Les mains et les pieds sont tridactyles, ils possèdent trois doigts à chaque main et trois « orteils » à chaque pied.

Pieds tridactyles de Maria

2Les doigts des mains possèdent cinq phalanges, contrairement à l’espèce l’humaine qui en possède seulement trois et deux au pouce.

Main à 5 phalanges de Maria

3Contrairement aux phalanges de l’espèce humaine, les dimensions des phalanges ne tendent pas vers le nombre d’or en s’appuyant sur la relation suivante : depuis la phalange distale, la longueur d’une phalange est égale à la somme des longueurs des deux phalanges précédentes.

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Modifier
Main humaine – Annulaire Doigt « intérieur » Maria
Longueur en mm Longueur en mm
Métacarpe 70 Phalange 1 P1 57
Phalange proximale P1 43 70/43 = 1,63 Phalange 2 P2 40 57/40 = 1,43
Phalange intermédiaire P2 23 43/26 = 1,65 Phalange 3 P3 30 40/30 = 1,38
Phalange distale P3 16 23/16 = 1,63 Phalange 4 P4 20 30/20 = 1,50
Phalange 5 P5 11 20/11 = 1,81

Longueurs et proportions des différents os de l’annulaire d’une main humaine et du doigt « intérieur » de la main de Maria.

4Absence d’os métacarpien, paume formée uniquement par des carpes. Les mains font 17 cm de longueur.

 

5Les ongles de Maria couvrent près de 90% de la dernière phalange alors que chez l’humain l’ongle ne couvre qu’environ 50% de la phalange.

Ongle de Maria

6La dernière phalange des « orteils » des pieds est recourbée à 90° vers le bas et c’est sur cette surface ainsi que sur le talon que reposait le bipède. Absence de métatarse.

Extrémités des orteils recourbes de Maria

7Différence au niveau du calcaneum
Le calcaneum de Maria est plus gros mais ne comporte pas d’apophyse.

Pied d'un humanoïde hybride

8Ces extrémités recourbées des « orteils » possèdent des « coussinets » (diamètre 1,5 cm).

 

9Les empreintes digitales sont différentes des nôtres, elles sont en lignes presque horizontales (très légèrement courbées)  et non pas en spirale.

Empreinte digitale d'un doigt de Maria

10Le crâne de Maria est plus allongé que le nôtre et ne présente aucune marque d’une élongation provoquée (comme lorsque, appliqué sur des enfants, dans certaines traditions pré-Incas à l’aide de planchettes et de ruban pour les plaquer et permettre ainsi à la boite crânienne de se développer vers le haut) car cette pratique laisserait inévitablement des marques sur le crâne ou tout au moins une planification de certaines parties, alors que chez Maria son crâne présente une parfaite harmonie dans sa courbure.

Crâne de Maria

11Maria n’a pas le même nombre de vertèbres mobiles qu’un humain, on en compte 25 (l’humain en a 24 mobiles).

 

12Maria n’a pas non plus le même nombre de côtes qu’un humain.

Vertèbres de Maria

13Absence de cheveux et de poils.
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Tête de Maria

14Absence de pavillon auriculaire sans trouver de trace d’un vestige ou d’une intervention mais présence du canal auditif avec oreille moyenne et cochlée.

Pavillon auriculaire de Maria

15Orbites oculaires de 5 cm. Nez très fin, plus petit que chez l’humain. Grosses lèvres, plus importante que chez l’humain. Taille de la face 31 cm.

Visage de Maria

Les examens pratiqués sur Maria (radiographies, scanners…) ont été étudiés par plusieurs autres médecins et spécialistes :

  • Dr. Raymundo Salas Alfaro,
  • Dr. Edson Salazar,
  • Dr. Julio Espero Torres,
  • Dr. David Hermosa Gongo,
  • Dr. Ramiro Hermoza Rosell et le Dr. Renan Ramirez Vargas; médecins, chirurgiens et radiologues de Cusco au Pérou,
  • Dr Jose de Jesus Zalce Benitez, expert en Médecine légale, Diplômé de l’École Nationale d’Anthropologie et d’Histoire (Sipaz), Chef du Département de Médecine légale de la Marine Nationale Mexicaine,
  • Jose de la Cruz Rios, Biologiste au Secrétariat de la Santé de Campeche au Mexique,
  • Natalia Zaloznaja, Chef de l’Imagerie Médicale à l’Institut Médical MIBS,
  • ainsi que le Dr. Konstantin Korotkov, Professeur à l’Université de Saint Pétersbourg, Président de l’Union Internationale de Médecine et de Bioelectrographie appliquée.

Rédigé par Antoine Bruno et Michel Ribardière

© Instituto Inkari Cusco – 06/2018

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